mezzo-soprano

Marina Viotti

April 30, 1986 - Lausanne (Suisse)

© Lauren Pasche

Biographie

Une personnalité dans le plein sens du terme, une artiste jusqu’au bout des ongles, qui n’hésite pas à faire cohabiter des univers a priori totalement étrangers » (Magazine Nuances)

Après un diplôme de flûte traversière, Marina Viotti s’essaie au jazz, au gospel, au heavy metal et, un diplôme de hautes études littéraires (hypokhâgne) en poche, part s’installer à Vienne pour commencer le chant lyrique auprès de Heidi Brunner en 2011. En 2013, elle entre dans la classe de Brigitte Balleys à l’HEMU, où elle obtient un diplôme de soliste. Elle se perfectionne ensuite dans le belcanto auprès de Raul Gimenez à Barcelone.

Marina est élue en 2019 « Meilleure jeune chanteuse de l’année » aux International Opera awards, et gagne de nombreux prix dans différents concours : finaliste du concours Operalia en 2018, 3e prix du Concours de Genève en 2016 ,1er prix au concours Kattenburg à Lausanne en 2017. Elle reçoit le Prix Suisse de Musique en 2022 et est nommée « Artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la Musique cette même année.

Ses rôles importants à l’opéra incluent : Rosina (Le Barbier de Séville) au Bolchoï, Mélibéa (Le Voyage à Reims) et Nicklausse/La Muse (Les Contes d’Hoffmann) au Liceu de Barcelone ; Arsace (Aureliano in Palmira) et Isabella (L’Italienne à Alger) au festival Rossini à Wildbad puis au Théâtre de Lucerne où elle a également interprété la grande-duchesse (La Grande-duchesse de Gérolstein) et Elisabetta (Marie Stuart); Rosina (Le Barbier de Séville), Bradamante (Alcina) et Olga (Eugène Onéguine) à l’Opéra du Rhin ; Maddalena (Rigoletto) à l’opéra de Zürich, à la Scala et au Bayerische Staatsoper Münich. Cherubino (Les Noces de Figaro) et Dorabella (Così fan tutte) dans une nouvelle production à la Staatsoper de Berlin ; Arsace (Semiramide) et Bradamante à l’opéra de Lausanne ; La Périchole au Théatre des Champs-Élysées ; Orlovsky (Die Fledermaus) à Firenze et Alceste à Rome ;

À venir : Nicklausse/Muse à la Scala, La Cenerentola à Dresden.

Marina chante la partie d’alto solo dans plusieurs concerts dont, entre autres : le Requiem de Verdi, la Messe en ut (Mozart), les Kindertotenlieder (Mahler), le Stabat Mater (Pergolèse), Le Messie (Haendel), La petite messe solennelle (Rossini), El amor Brujo (De Falla) ou encore Le Poème de l’amour et de la mer (Chausson) avec de nombreux grands chefs tels que Daniel Barenboim, Lorenzo Viotti, Bertrand de Billy et Michel Corboz. Avec ses programmes diversifiés et ouverts, elle est l’invitée de nombreux festivals (Solothurn Classics, Lavaux Classics, Label Suisse, Festival de la Cité, Tarragona, Périgord Noir, Victoria de Los Angeles, Hakuba), de la France au Japon en passant par l’Espagne, le Brésil ou l’Allemagne, avec notamment les récitals Porque existe Potro querer et Love has no borders.