Siddharta d'Angelin Preljocaj, musique de Bruno Mantovani
Nicolas Le Riche (Siddharta), Aurélie Dupont (L'Éveil) – Corps de Ballet de l'Opéra national de Paris
Casting
Angelin Preljocaj — Chorégraphe
Bruno Mantovani — Musique
Claude Lévêque — Scénographie
Eric Reinhardt — Dramaturgie
Olivier Bériot — Costumes
Dominique Bruguière — Création lumières
Nicolas Le Riche — Siddharta
Aurélie Dupont — L'Éveil
Wilfried Romoli — Le Roi, père de Siddharta
Stéphane Bullion — Ananda, cousin et compagnon de route de Siddharta
Muriel Zusperreguy — Sujata, une jeune villageoise
Alice Renavand — Yasodhara, épouse de Siddharta
Corps de Ballet de l'Opéra national de Paris
Orchestre de l'Opéra national de Paris
Susanna Mälkki — Cheffe d'orchestre
Programme
Angelin Preljocaj s'inspire des mythes fondateurs pour cette création de 2010 à l'Opéra national de Paris.
Siddharta est à l'origine un roman philosophique d'Herman Hesse paru en 1922. Le texte s'inspire de la vie de Siddhartha Gautama, qui vécut au cours du VIe siècle av. J.-C et fut le fondateur du bouddhisme.
Preljocaj revisite l'histoire de celui qui deviendra l'Éveillé – ou Bouddha – et en donne une vision personnelle explorant les thèmes du dépassement, de l'épreuve et du sacrifice dans la quête d'un absolu. Au-delà du simple récit, il dévoile les tourments et les mystères de ce long voyage intérieur, semé d'embûches, d'incertitudes et de doutes...
Bruno Mantovani, jeune et brillant compositeur français et Claude Lévêque, plasticien et scénographie, puissant rêveur d'espaces, accompagnent le chorégraphe Preljocaj dans sa quatrième création pour le ballet de l'Opéra national de Paris. Bien loin d'une transcription orientaliste et exotique du livret, les créateurs ont imaginé un Siddharta aux accents « rock ».
Autres membres de ce casting prestigieux : les danseurs étoiles Nicolas Le Riche et Aurélie Dupont... « Aurélie Dupont ouvre le spectateur à la dimension hypnotique de l'"illumination. Vêtue d'un voile blanc, précédée d'une nuée de jeunes femmes diaphanes comme les ombres de La Bayadère, elle livre une partition de danse d'une immatérialité à peine croyable et subjugante. Nicolas Le Riche campe un Siddharta d'une jeunesse solaire. Au soir de la première, le public a longuement ovationné les artistes. » (Le Figaro).
