Conrad van Alphen dirige Shor, Liszt et Brahms – Avec Rémi Geniet

Le programme s’ouvre sur une œuvre du compositeur maltais Alexey Shor, Childhood memories, une suite de quatorze pièces courtes pour piano dont les mouvements retracent l’histoire d’une personne de sa petite enfance à son adolescence et ses premiers amours… On change ensuite d’atmosphère avec une interprétation de Totentanz de Franz Liszt, connu également sous le nom de « Danse macabre ». Cette œuvre commencée en 1838 n’est achevée véritablement qu’en 1865 après plusieurs remaniements en 1853 et 1859. Cette lente maturation conduit à une pièce d’une grande difficulté technique où piano et orchestre rivalisent dans des rythmes endiablés et agressifs qui confirment le titre même de la pièce. Le concert s’achève sur la Symphonie n° 2 en ré majeur de Brahms, œuvre légère qui contraste avec Totentanz et permet de conclure cette superbe prestation sur une touche plus joyeuse ! 

Photo : Rémi Geniet © Laurent Bugnet