Hilary Hahn interprète Bach et Piazzolla
Avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême
Casting
Hilary Hahn — Violoniste
Deutsche Kammerphilharmonie Bremen — Orchestre
Omer Meir Wellber — Chef d'orchestre, claveciniste, accordéoniste
Programme
Dans le cadre enchanteur de l'église de Saanen en Suisse, Hilary Hahn et la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, sous la direction d’Omer Meir Wellber, interprètent le Concerto pour violon en la mineur et le Concerto pour violon en mi majeur de Bach !
Violoniste prodige et élève de Jascha Brodsky dès l'âge de quatre ans, Hilary Hahn développe un lien très fort avec les œuvres du compositeur baroque, qu’elle pratique quotidiennement pendant son apprentissage. À dix-sept ans, elle leur dédie son premier album, annonçant qu’elle le complétera lorsqu’elle aura « le double de son âge ». Promesse tenue puisque, en 2018, sort son album Hilary Hahn Plays Bach: Violin Sonatas Nos. 1 & 2 Partita No. 1. Un juste retour aux sources pour la violoniste, pour qui « Bach est la pierre de touche qui m'aide à rester honnête dans mes interprétations. On ne peut pas tricher avec Bach. » (Hilary Hahn pour Saint Paul Sunday).
Rarement présents dans les programmes, les majestueux Concerto pour violon en la mineur et Concerto pour violon en mi majeur de Bach marquent le coup d’envoi de ce concert exceptionnel. Seules œuvres concertantes pour violon et orchestre à cordes du compositeur à avoir traversé le temps, leur richesse mélodique et contrapuntique, leur expressivité, et leur profondeur, les ont élevés au rang de chefs-d’œuvre intemporels de la musique classique. Sous l’archet de Hahn, le violon chante avec émotion tandis que les musiciens poursuivent avec le mélancolique Oblivion du compositeur contemporain Astor Piazzolla ; avant de retrouver Bach pour sa Partita No. 3 en mi mineur. Une salve d'applaudissements accompagne la violoniste lorsqu’elle quitte la scène, laissant place à la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême qui brille dans une magnifique interprétation de la dramatique Symphonie No. 4 en do mineur, dite « Tragique » de Franz Schubert. Pour clôturer cette heure et demie de concert, le chef d’orchestre Omer Meir Wellber troque sa baguette contre un accordéon pour un intense Libertango signé Piazzolla, laissant le public galvanisé.