John Nelson dirige la Passion selon Saint-Matthieu, BWV 244
Ensemble orchestral de Paris, avec Werner Güra (L'Évangéliste) et Stephen Morscheck (Jésus)
Casting
Christophe Coin
Maîtrise de Paris, Patrick Marco
Schola Cantorum of Oxford, James Burton
Programme
On dit de la Passion selon Saint-Matthieu qu'elle est un western biblique. Les acteurs ? C'est le Christ révolutionnaire débarquant dans la Palestine occupée par les Romains, comme l'a si bien montré Pasolini.
Les grands espaces ? Non seulement deux chœurs, mais deux orchestres, six solistes et une maîtrise. Bach est à l'origine des peplums de Cecil B. de Mille et de la dolby stéréo.
De l'action ? Un des meilleurs scénarios jamais écrits : l'Evangile selon Saint-Matthieu. Le décor ? Des tempêtes orchestrales. Et où est la caméra ? Le point de vue : ce sont les airs sublimes, solos virtuoses ou méditatifs et les chorals fervents, expression de la solidarité.
Le grand chef d'oratorio John Nelson est entouré des meilleurs chanteurs pour ce répertoire, à commencer par Werner Güra, le ténor Evangéliste actuel. C'est lui le récitant-chanteur, qui raconte toute l'histoire. Bach lui est destiné. Il vient d'enregistrer une Saint-Matthieu avec Herreweghe et son oratorio de Noel avec Harnoncourt est une référence.
Comme la Basilique Cathédrale de Saint-Denis, la Passion selon Saint-Matthieu de Bach est chargée d'une forte histoire. Comme Saint-Denis, elle est une construction monumentale qui élève les âmes.
Avec l'aimable autorisation de Soli Deo Gloria, Inc.
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