John Nelson dirige la Passion selon Saint-Matthieu, BWV 244
Ensemble orchestral de Paris, avec Werner Güra (L'Évangéliste) et Stephen Morscheck (Jésus)
Casting
Nicholas Phan — Ténor
Matthew Brook — Basse
Christophe Coin — Gambiste
Maîtrise de Paris, Patrick Marco
Programme
On dit de la Passion selon Saint-Matthieu qu'elle est un western biblique. Les acteurs ? C'est le Christ révolutionnaire débarquant dans la Palestine occupée par les Romains, comme l'a si bien montré Pasolini.
Les grands espaces ? Non seulement deux chœurs, mais deux orchestres, six solistes et une maîtrise. Bach est à l'origine des peplums de Cecil B. de Mille et de la dolby stéréo.
De l'action ? Un des meilleurs scénarios jamais écrits : l'Evangile selon Saint-Matthieu. Le décor ? Des tempêtes orchestrales. Et où est la caméra ? Le point de vue : ce sont les airs sublimes, solos virtuoses ou méditatifs et les chorals fervents, expression de la solidarité.
Le grand chef d'oratorio John Nelson est entouré des meilleurs chanteurs pour ce répertoire, à commencer par Werner Güra, le ténor Evangéliste actuel. C'est lui le récitant-chanteur, qui raconte toute l'histoire. Bach lui est destiné. Il vient d'enregistrer une Saint-Matthieu avec Herreweghe et son oratorio de Noel avec Harnoncourt est une référence.
Comme la Basilique Cathédrale de Saint-Denis, la Passion selon Saint-Matthieu de Bach est chargée d'une forte histoire. Comme Saint-Denis, elle est une construction monumentale qui élève les âmes.
Avec l'aimable autorisation de Soli Deo Gloria, Inc.
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