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Claudio Monteverdi, Primo libro de madrigali, a cinque voci

1. Ch’ami la vita mia nel tuo bel nome

2. Se per avervi, ohimè, donato il core

3. A che tormi il ben mio

4. Amor, per tua mercé vattene a quella

5. Baci soavi e cari

6. Se pur non mi consenti

7. Filli cara ed amata

8. Poiché del mio dolore

9a. Fumia la pastorella (première partie)

9b. Almo divino raggio (deuxième partie)

9c. All’hora i pastor tutti (troisième partie)

10. Se nel partir da voi

11. Tra mille fiamme e tra mille catene

12. Usciam, ninfe, omai fuor di questi boschi

13. Questa ordì il laccio

14. La vaga pastorella

15. Amor s’il tuo ferire

16. Donna s’io miro voi, giaccio divengo

17. Ardo, sì, ma non t’amo

18. Ardi o gela a tua voglia (risposta)

19. Arsi ed alsi a mia voglia (contra risposta)

Les Arts Florissants chantent Monteverdi : Madrigaux, Livre I

Intégrale des madrigaux de Monteverdi – Paul Agnew, direction

Concert
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Casting

Les Arts Florissants

Paul Agnew — Chef d'orchestre, ténor

Miriam Allan — Soprano

Hannah Morrison — Soprano

Marie Gautrot — Contralto

Sean Clayton — Ténor

Lisandro Abadie — Basse

Programme

Les Arts Florissants entreprennent une intégrale des Madrigaux de Monteverdi à la Cité de la Musique : le Livre I dans ce premier concert.

Écrit en 1587, le Premier livre de madrigaux de Monteverdi est dédié au comte Marco Verità, poète et mécène de Vérone, auprès duquel Monteverdi cherchait peut-être à se faire engager. Monteverdi avait dix-neuf ans et sa dédicace offre au comte un ensemble de « compositions juvéniles », comparées à des « fleurs printanières ».

Le recueil porte la marque de l'influence de Marenzio, avec son style pastoral, et de Luzzaschi, avec son écriture dissonante, comme en témoigne Baci soavi e cari, sur un poème de Guarini. L'une des pièces les plus connues du livre est sans doute La vaga pastorella, qui s'ouvre sur une série de bonds décrivant la bergère dans un champ, avant que la musique ne bascule dans l'introspection. Car la légèreté ou la joie, ici comme ailleurs, alterne avec les larmes : dans Filli cara ed amata, l'exclamation Ahi ! (« hélas ! ») appelle un passage plein de dissonances insistantes…

Ce concert était le premier d'une intégrale des Madrigaux de Monteverdi par Les Arts Florissants sous la direction de Paul Agnew, à la Cité de la musique, au théâtre de Caen et au Centro Cultural Miguel Delibes de Valladolid.

Les Arts Florissants sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Caen et la Région Basse-Normandie. Ils sont en résidence au théâtre de Caen. Imerys est Grand Mécène des Arts Florissants.

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