Barenboim et Beethoven 12 : La dernière sonate de Beethoven II
Un film de Christopher Nupen
Casting
Programme
Parmi les 32 sonates de Beethoven, la dernière, op.111, comprenant deux mouvements, est unique en son genre. Les contemporains se sont demandés si un copiste n'avait pas oublié d'envoyer le troisième mouvement aux éditeurs, mais aucun scénario n'indique que Beethoven aurait envisagé cette addition. Pour Barenboim, cette originalité n'est pas surprenante, les deux mouvements se répondant l'un l'autre selon une « logique interne dominante » : si le premier mouvement, « avec sa terrifiante énergie, montre seulement un côté du décor, un monde sous l'emprise de luttes », le second – avec les variations sur l'Arietta, souligné dans cet épisode de Barenboim dans Beethoven – présente une vision d'une « éternité paisible », une expression spirituelle de la pure innocence « consciemment gagnée, par les leçons de l'expérience ». Monumental et très fameux, le dernier mouvement de la dernière sonate marque le terme d'un voyage des plus épiques dans l'histoire de l'art occidental, une rencontre profonde où nous sommes susceptibles d'en apprendre « non pas seulement sur la musique mais sur nous-mêmes ».