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Erich Wolfgang Korngold, Le Miracle d'Héliane (Das Wunder der Heliane)

I. Selig sind die Liebenden

I. Wie warm, wie schön!

I. Ich weiß die Antwort nicht

I. Dich, der das Lachen angezündet im Lande

I. Wie? Sterben?

I. Ihr Menschen! Für euch hab' ich gelebt!

I. Habt Frieden in der Seele!

I. O wüßtet Ihr, wie weh mir ist um Euch

I. Euer Haar muß golden sein

I. Ich lieb' Euch!

I. Du sollst vom Tod gelöst sein

I. Schweig!

II. Vorspiel

II. Beschieden?

II. Urteile bringt mor!

II. Gott! Gott, du weißt, wie ich vor ihr gekniet hab'

II. Vater - Bist du's selbst?

II. Ich ging zu ihm

II. Wie redet sie? Was will sie uns sagen?

II. Der du in deinen alten, blinden Augen

II. Tötet mich!

II. Riefst du?

II. Rein bist du, rein?

II. So wahr Gott lebt

II. Zwischenspiel

III. Ah! Habt ihr vernommen?

III. Höret mich, Brüder

III. Fanfaren

III. So wie ich dich belehrt

III. Seht! Seht ihn! Den Toten!

III. Im Namen Gottes sag' ich dir

III. Wer sie berührt, der stirbt!!

III. Seht! Seht ihn! Den Toten!

III. Du Kind! Du liebste Frau der Welt!

III. Am siebten Tore nun

Le Miracle d’Héliane de Korngold

Christof Loy (mise en scène), Marc Albrecht (direction) — Avec Sara Jakubiak (Héliane), Josef Wagner (le Souverain), Brian Jagde (l’étranger)

Opéra
Abonnés

Casting

Christof Loy — Mise en scène

Johannes Leiacker — Décors

Barbara Drosihn — Costumes

Olaf Winter — Création lumières

Dorothea Hartmann — Dramaturgie

Thomas Jonigk — Dramaturgie

Sara Jakubiak — Héliane

Programme

Dans cette nouvelle production du Miracle d’Héliane de Korngold à l’Opéra de Berlin, le metteur en scène Christof Loy place l’action de l’opéra dans un grand salon boisé début XXe où les protagonistes, en costumes d’époque, évoluent dans une atmosphère d’onirisme et de religiosité. Les cinq premiers rôles sont portés par les plus belles voix : on retiendra celui de l’Étranger confié à Brian Jagde et celui d’Héliane confié à Sara Jakubiak. Les beaux graves et le dynamisme de l’un se marie parfaitement à la puissance vocale et au timbre de l’autre. 

Avec l’excellent Orchestre de l'Opéra de Berlin, le chef néerlandais Mark Albrecht impressionne en fosse par son interprétation de cette partition dont il fait ressortir les influences mahlériennes – notamment la fin de l’acte I, inspirée de Knaben Wunderhorn. Le triomphe de la production est bon pour redonner une impulsion à la redécouverte de l’œuvre de Korngold, dernier souffle du romantisme viennois.

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