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Charles Gounod, Roméo et Juliette

Ouverture

Charles Gounod, Roméo et Juliette

I, 1 : «L'heure s'envole»

I, 1 : «Eh! Bien? cher Pâris!»

I, 1 : «Ah! qu'elle est belle! ... Écoutez! écoutez!»

I, 1 : «Allons! jeunes gens! Allons! Belles dames!»

I, 1 : Scène: Enfin la place est libre, amis!»

I, 2 : «Mab, reine des mensonges»

I, 2 : Récitatif et scène «Eh! Bien! que l'avertissement»

I, 2 : «Voyons nourrice, on m'attend, parle vite!»

I, 2 : «Non! non! je ne veux pas t'écouter plus longtemps!»

I, 3 : «Le nom de cette belle enfant?»

I, 3 : «De grâce, demeurez!»

I, 5 : Finale «Quelqu'un! ... C'est mon cousin Tybalt!»

I, 5 : «C'était Roméo!»

II, 6 : Entr'acte et Chorus

II, 6 : «O nuit! sous ailes obscures abrite-moi!»

II, 7 : « L'amour ! l'amour !... Ah ! lève-toi, soleil ! »

II, 8 : Scene et Chorus «Helas! moi, le haïr!»

II, 8 : «Écoute! on vient!»

II, 9 : Duo «O nuit divine!»

II, 9 : «Ah! ne fuis pas encore!»

II, 9 : «Adieu mille fois!...Va! Repose en paix!»

III, 10 : Entr'acte et Scène

III, 10 : «Mon père! Dieu vous garde!»

III, 11 : Trio et quatuor «Dieu qui fit l'homme à ton image!»

III, 11 : «Roméo! tu choisis Juliette pour femme?...O pur bonheur!»

III, 12 : Chanson «Depuis hier je cherche en vain mon maître!» (Stephano)

III, 12 : « Que fais-tu, blanche tourterelle » (Stephano)

III, 13 : Finale «Ah! ah! voici nos gens!»

III, 13 : «Quelle rage! Vertudieu!»

III, 13 : «Allons! tu ne me connais pas, Tybalt»

III, 13 : «Que le diable soit de vos deux maisons!»

III, 13 : «O jour de deuil! O jour de larmes!»

III, 13 : «Le Duc! Le Duc!»

III, 13 : «Ah! jour de deuil et d'horreur et d'alarmes»

Charles Gounod, Roméo et Juliette

IV, 14 : « Va ! Je t'ai pardonné...Nuit d'hyménée »

IV, 14 : «Romeo! qu'as-tu donc?»

IV, 15 : Quatuor «Juliette! ah! le ciel soit loué»

IV, 15 : «Quoi! Ma fille, la nuit à peine est achevée»

IV, 15 : «Que, l'hymne nuptial succède aux cris d'alarmes»

IV, 16 : Scène «Mon père! tout m'accable!»

IV, 16 : «Buvez donc ce breuvage»

IV, 16 : «Hésitez-vous?»

IV, 17 : Scène et Air «Dieu! quel frisson court dans mes veines?»

IV, 17 : « Amour, ranime mon courage »

IV, 19 : Finale «Ma fille, cède aux voeux du fiancé»

IV, 19 : «La haine est le berceau de cet amour fatal!»

V, 21 : Juliet's Sleep

V, 22 : «C'est la!...Salut! tombeau! sombre et silencieux!»

V, 22 : «O ma femme! O ma bien-aimée!»

V, 22 : «A toi, ma Juliette!»

V, 22 : «Console-toi, pauvre âme»

Roméo et Juliette de Gounod

Ted Huffman (mise en scène), Roberto Forés Veses (direction) – Avec Julie Fuchs (Juliette), Benjamin Bernheim (Roméo), Svetlina Stoyanova (Stéphano)...

Opéra
Abonnés

Casting

Ted Huffman — Mise en scène

Andrew Lieberman — Décors

Annemarie Woods — Costumes

Franck Evin — Création lumières

Pim Veulings — Chorégraphe

Julie Fuchs — Juliette

Benjamin Bernheim — Roméo

Programme

La soprano Julie Fuchs et le ténor Benjamin Bernheim se glissent dans la peau des personnages les plus mythiques du théâtre élisabéthain : Roméo et Juliette ! Véritable monument, source de nombreuses adaptations depuis sa parution en 1597, cette tragédie shakespearienne raconte l’histoire d’amour impossible de deux jeunes amants condamnés par la haine que se vouent leurs familles respectives. Dans cette adaptation en 5 actes de Charles Gounod datée de 1867, l’intrigue est conservée à la quasi-exactitude. Cependant, le livret de Barbier et Carré offre au public un petit ajout remarquable : un échange bouleversant et passionné entre les deux protagonistes, enlacés sur le tombeau, qui expriment leur amour et leur résilience face à la fin tragique qui leur est destinée. 

Sous les bustes des plus grands compositeurs allemands, au cœur de l’Opernhaus de Zurich, le rideau s’ouvre sur une nuée de robes de cocktails, costumes cintrés et uniformes militaires austères, qui ne sont pas sans rappeler la mode allemande des années 50. Les personnages évoluent, livrés à eux-mêmes, entre les quatre murs d’une boîte géante, comme des pantins sous la lumière blanche et mordante des projecteurs. L’atmosphère est oppressante et l’on devine, dans les ombres des tableaux clairs-obscurs, l’intention du metteur en scène Ted Huffner de relier la légende de Vérone à la tragédie bien plus réelle de la Seconde Guerre mondiale.

 


Image  © Herwig Prammer

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