Opéra

Daphné de Strauss

Romeo Castellucci (mise en scène), Thomas Guggeis (direction) — Avec René Pape (Peneios), Anna Kissjudit (Gaea), Vera-Lotte Boecker (Daphne) …

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Casting

Romeo Castellucci — Mise en scène, costumes, création lumières, scénographie

Evelin Facchini — Chorégraphe

Martin Wright — Chef des chœurs

Piersandra Di Matteo — Dramaturgie

Jana Beckmann — Dramaturgie

Maxi Menja Lehmann — Assistant à la mise en scène

Lisa Behensky — Assistante scénographie

Alessio Valmori — Assistant scénographie

Clara Rosina Straßer — Assistante costumes

Theresa Wilson — Assistant scénographie

Marco Giusti — Assistant lumières

René Pape — Pénée

Anna Kissjudit — Gaïa

Vera-Lotte Boecker — Daphné

Magnus Dietrich — Leucippe

Pavel Černoch — Apollon

Programme

Ne ratez pas cette perle rare de l’œuvre de Richard Strauss : l’opéra Daphné est de retour au Staatsoper Unter den Linden ! Dans cette méticuleuse mise en scène de Romeo Castellucci, l’histoire légendaire de la nymphe métamorphosée en arbre revêt la candeur spectrale d’une neige continue, que même les gouttes de sang ne parviennent pas à salir...

Cette production de Castellucci est une réinterprétation globale de l'œuvre, qui ne bouleverse pour autant pas le sens archaïque de ce mythe transmis de génération en génération, d’Ovide et Plutarque jusqu’à Strauss et son librettiste Joseph Gregor. Au contraire, sous la direction musicale de Thomas Guggeis, les voix de Vera-Lotte Boecker et René Pape (qui interprètent les rôles de Daphné et de son prétendant Leucippe) s’unissent harmonieusement dans la célébration de ce drame, où la vie et la mort se fondent l’un dans l’autre.

Composée entre 1936 et 1937 à Dresde, l'œuvre de Strauss s’ouvre sur un hymne à la Nature que chante Daphné. Ce qu’elle ignore alors, c’est que le dieu Apollon (brillamment incarné par Pavel Černoch) est en train de l’écouter, fou de passion pour elle. Mais la jeune nymphe n’a que faire de ses louanges, et elle s’échappe de ses griffes grâce à l’intervention de Zeus, qui la transforme en laurier. Finalement, Daphné ne fait plus qu’une avec la Nature elle-même. Et dans un ultime élan de création, Romeo Castellucci choisit de faire tomber le rideau sur une citation de La Terre vaine de T. S. Eliot, comme pour amener, lors de la conclusion du drame, une réflexion sur la crise écologique actuelle : « Sibylle, que veux-tu ? » la pauvre répondait : « Je veux mourir. »

Photo © Monika Rittershaus

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