L’intégrale de L’Anneau du Nibelung de Wagner
Faites l’expérience de cette épique saga dans les conditions voulues par le compositeur lui-même : en direct, et dans son intégralité !
L’événement d’une vie, à l’Opéra de Zurich…
Découvrez l’épique tétralogie de Wagner et plongez dans son fantastique univers...
I. Das Rheingold (« L'Or du Rhin »)
II. Die Walküre (« La Walkyrie »)
III. Siegfried
IV. Götterdämmerung (« Le Crépuscule des dieux »)
Les personnages
Rencontrez les dieux, les héros, et les antagonistes de L'Anneau du Nibelung de Wagner
Les Dieux
Les Demi-Dieux
Les Mortels
Autres créatures
À propos de la musique de L'Anneau du Nibelung
Un égocentrique, un génie ou un artiste exceptionnellement ambitieux ? En plus d’avoir écrit lui-même les livrets des quatre opéras de sa tétralogie, Wagner s’est surpassé en tant que compositeur pour concevoir sa sublime partition. Voici comment :
Le choix de l’instrumentation
Pour décrire les scènes et les personnages avec le plus de précision possible, Wagner a souvent intégré des instruments atypiques dans ses formations orchestrales. Avant même que Tchaïkovski n’inclue ses fameux canons dans L’Ouverture solennelle 1812, Wagner sollicita 18 véritables enclumes dans L’Or du Rhin (que vous pouvez entendre dans la troublante transition entre les Scènes II et III, au cours de laquelle les dieux descendent dans le Nibelheim, sorte d’Enfers dans lesquelles demeurent les Nibelung – des nains forgerons réduits en esclavage par le terrible Alberich). Mais ce n’est pas tout ! Pour Wagner, aucun des instruments de son époque ne semblait pouvoir évoquer dignement la forteresse des dieux (le Walhalla). Il s’adressa alors à Adolphe Sax (créateur du saxophone) pour lui commander une sorte d’hybride entre le tuba, le cor et le trombone, connu de nos jours sous le nom de « tuba wagnérien ». Cet instrument fut plus tard utilisé par d’autres compositeurs comme Bruckner, mais c’est dans les premières notes de la Scène II de L’Or du Rhin qu’il fit sa plus remarquable apparition.