Semyon Bychkov dirige Berio et Dvořák — Avec London Voices

Retrouvez un grand classique de la musique tchèque au côté d’une œuvre surprenante, signée Luciano Berio. Le concert débute en effet avec la Sinfonia de ce dernier, interprétée avec brio par les London Voices, accompagnées d’un Orchestre philharmonique tchèque en grande forme, sous la direction de Semyon Bychkov. Cette symphonie chorale dont les textes sont tirés de Lévi-Strauss, James Joyce et Samuel Beckett, tout en faisant référence à Martin Luther King, donne une place importante au message adressé par chacune des huit parties vocales amplifiées.

La seconde moitiée du programme fait la part belle à Dvořák, notamment avec la Symphonie n° 7 en ré mineur. Cette œuvre, destinée au public londonien qui assista à sa première en 1885, fut commandée à son compositeur après la réception très positive par le public anglo-saxon de son Stabat Mater, deux ans plus tôt. Il en est de même ce soir pour le public du Rudolfinum, qui en redemande et reçoit en rappel deux des Danses slaves de l’enfant du pays ! Il se peut également qu’un clin d’œil au grand Frank Sinatra se soit glissé au cœur de ce passionnant concert...