Daniel Barenboim interprète les Variations Diabelli de Beethoven
Récital de piano à Boulez Saal
Casting
Programme
Parmi les nombreux compositeurs qu'il a joués ou dirigés avec passion, Beethoven est sans doute celui dont Daniel Barenboim est le plus expert : un des plus grands experts du monde. Dans ce concert à huis clos en direct de la Pierre Boulez Saal de Berlin – le premier d'une prochaine série de « Moments musicaux » –, il nous présente les « Variations Diabelli » de Beethoven, ou « la plus grande de toutes les œuvres pour piano » (Alfred Brendel). Une interprétation qui marque l'année Beethoven de son sceau !
Au même titre que les Goldberg de Bach, les Variations Diabelli représentent un des sommets du genre. En 1819, l’éditeur et compositeur Anton Diabelli commande à plusieurs musiciens une variation sur une valse de son cru. Tous les compositeurs importants de l'Empire d’Autriche sont sollicités, dont Schubert, Czerny, Hummel et le jeune Liszt. Beethoven se prête au jeu et compose rien de moins que trente-trois variations : une œuvre foisonnante. On raconte que Beethoven aurait d'abord refusé de participer au projet, avant de décider de montrer toutes les variations que l’on peut tirer d’un sujet si « banal ». Il en composera trente-trois et seront dédicacées à Antonia Brentano, qui pourrait bien être la destinataire de la fameuse « Lettre à l’immortelle Bien-aimée ».
Daniel Barenboim apparaît grâce à l'aimable autorisation de Deutsche Grammophon GmbH.
Photo : Daniel Barenboim © Silvia Lelli