Master Class d'Amit Peled (VIII/X)
Concerto pour violoncelle en mi mineur d'Elgar, Quatrième mouvement
Casting
Amit Peled
Ferran Albrich
Iveta Sabova
Programme
Amit Peled, l’un des professeurs de violoncelle les plus demandés au monde, donne une master class sur le Concerto pour violoncelle en mi mineur d'Elgar. Il travaille ici avec Ferran Albrich sur le quatrième mouvement.
Amit Pevel concentre sa master class sur une œuvre phare d'Elgar, son Concerto pour Violoncelle en mi mineur, devenu un incontournable du répertoire du violoncelle. Elgar le compose au lendemain de la Première Guerre mondiale, alors que le public s’est déjà désintéressé de son œuvre. En comparaison au lyrisme et à la passion de son Concerto pour violon, le Concerto pour violoncelle est bien plus élégiaque et contemplatif. La première en 1919 est cependant un échec car Elgar et ses musiciens avaient manqué du temps nécessaire à sa répétition. L’œuvre ne devient populaire qu’aux alentours des années 60, quand un enregistrement par Jacqueline du Pré enflamme l’imagination du public et devient une figure de référence. Elgar en fait deux enregistrements avec Beatrice Harrison en tant que soliste. Depuis, les violoncellistes de Pablo Casals ne cessent de jouer l’œuvre en concert et en studio.
Depuis les États-Unis jusqu’à l’Europe en passant par l’Asie et le Moyen-Orient, Amit Peled est considéré comme un musicien exceptionnel. Décrit comme possédant un grand sens artistique et un impressionnant charisme, il surprend en brisant régulièrement le quatrième mur qui sépare musiciens et auditeurs, ouvrant ainsi sans cesse la musique classique à de nouveaux publics. Tim Smith du Baltimore Sun décrit l’une de ses dernières performances en ces mots : « Peled plaisante souvent avec le public. Sa personnalité ouverte et souriante en fait le genre de personnes dont la musique classique a besoin pour survivre ». Le musicien a été sélectionné comme l’un des « 30 meilleurs professionnels de la musique de l’année 2015 » et joue sur le violoncelle de Pablo Casals, un Matteo Gofriller de 1733, que la veuve du chef d’orchestre lui a offert.