La Clémence de Titus de Mozart
Claus Guth (mise en scène), Robin Ticciati (direction) — Avec Richard Croft (Tito), Anna Stéphany (Sesto), Alice Coote (Vitellia)...
Casting
Claus Guth — Mise en scène
Christian Schmidt — Décors, costumes
Olaf Winter — Création lumières
Ramses Sigl — Chorégraphe
Ronny Dietrich — Dramaturgie
Richard Croft — Tito
Anna Stéphany — Sesto
Programme
Composé quelques mois avant la mort de Mozart en 1791, La Clémence de Titus ne rencontre pas le succès de l’autre opéra de Mozart de l’époque, La Flûte Enchantée. Ce n’est que durant les années qui suivent qu’on lui reconnaîtra son importante contribution à l’opera seria, genre rival de la tragédie lyrique française. Des adaptations comme celle de 2017 au Festival de Glyndebourne en montrent ainsi des qualités certaines – entre des airs typiquement mozartiens et d’autres plus originaux qui transposent des éléments de l’opéra buffa au sein d’une structure plus classique. La fabuleuse mise en scène, moderne, de Claus Guth souligne la relation complexe et litigieuse de Titus et Sextus et la « performance exceptionnelle » de Richard Croft et Anna Stéphany (The Guardian) tient une grande part dans le succès de cette production.
Le livret de Pietro Metastasio de 1734 a été repris abondamment avant que Mozart ne compose cette fameuse adaptation en l’honneur du couronnement de Leopold II, Roi de Bohême. L’œuvre met en scène l’empereur romain Titus, victime d’un projet d’assassinat fomenté par Vitellia (fille de Vitellius, empereur usurpé par le père de Titus, Vespasien) : celle-ci veut sa mort s’il ne veut pas d’elle. Elle monte l’ami de l’empereur, Sextus, contre lui, mais le projet n’aboutit pas et Titus est épargné. Revers de fortunes, trahisons et confusions d’identité compliquent l’intrigue, tous aspirant au pouvoir… Qui sortira le vainqueur ?