Rouslan et Ludmila

Plongez-vous dans le folklore russe avec l’opéra Rouslan et Ludmila de Glinka

Dans la Rus’ de Kiev, la cour du grand prince Svetozar célèbre les noces de la princesse Ludmila et du jeune chevalier Rouslan. Mais pendant les festivités, les convives sont soudainement paralysés et la princesse est enlevée par deux monstres… Une fois libéré du mauvais sort qui a frappé la cour, Svetozar promet la main de sa fille à qui la lui ramènera ! Le preux Rouslan se met donc en route, de même que deux anciens prétendants de Ludmila : Farlaf et Ratmir. Sorciers, géants et nains entraînent les trois chevaliers dans toutes sortes de péripéties qui les mènent au château magique où est retenue Ludmila. Bravant un ultime danger, Rouslan retrouve sa bien-aimée, plongée dans un profond sommeil par le nain maléfique Tchernomor… Heureusement, le gentil sorcier Finn lui donne un anneau qui réveillera la princesse une fois à Kiev. Farlaf, aidé de la méchante sorcière Naina, enlève alors Ludmila et la ramène seul à Kiev mais ne parvient pas à la réveiller… Rouslan les y retrouve et donne l’anneau magique à Ludmila qui se réveille, et l’opéra prend fin sur le chant heureux et soulagé du peuple, qui célèbre le jeune couple.

Rouslan et Ludmila de Mikhaïl Glinka, pilier de l’opéra russe

En 1842, Mikhaïl Glinka signe avec Rouslan et Ludmila une œuvre fondatrice de l’opéra russe. Il ne s’agit pas du premier opéra en russe, ni du premier opéra de Glinka (son premier étant Une vie pour le tsar, composé et créé en 1836 et qui aborde l’histoire de son pays), mais l’incorporation d’éléments typiques de la musique traditionnelle russe en font une partition tout à fait révolutionnaire qui fera forte impression sur les successeurs de Glinka, et notamment sur les membres du fameux Groupe des cinq (constitué de Borodine, Cui, Balakirev, Moussorgski et Rimski-Korsakov). Féérie et magie sont à l’œuvre dans Rouslan et Ludmila, des notions introduites très tôt dans l’œuvre par l’usage de la harpe et du piano, symbolisant la figure archaïque d’un barde narrant un récit rendu épique par l’usage des chœurs, mais qui fait aussi la part belle à la musique étrangère ! En effet, Glinka ayant beaucoup voyagé, il intègre dans Rouslan et Ludmila des cavatines, typiques de l’opéra occidental, ainsi que des éléments venus de la musique des pays du Caucase… Voilà donc une partition riche, dense et équilibrée, qui ouvrira la voie à de nombreux autres illustres compositeurs russes.

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Plongez-vous dans notre catalogue pour découvrir les œuvres de Mikhaïl Glinka, considéré comme le père de la musique russe, et de ses successeurs ! Dans notre catalogue de musique classique, le plus vaste d’internet, vous trouverez bien d’autres opéras composés par les plus grands maîtres de la musique russe : Rouslan et Ludmila de Glinka bien sûr, mais aussi La Dame de pique et Eugène Onéguine de Tchaïkovski, La Fiancée du tsar de Rimski-Korsakov, Perséphone de Stravinsky, Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch… Pour tous les découvrir, rendez-vous dans notre playliste dédiée à l’opéra russe ! Mais avant cela, retrouvez sur cette page toutes les interprétations disponibles sur medici.tv de Rouslan et Ludmila.