Giulio Cesare de Haendel
Damiano Michieletto (mise en scène), Philippe Jaroussky (direction) — Avec Gaëlle Arquez (Jules César), Sabine Devieilhe (Cléopâtre), Franco Fagioli (Sextus)...
Casting
Damiano Michieletto — Mise en scène
Paolo Fantin — Scénographie
Gaëlle Arquez — Jules César
Sabine Devieilhe — Cléopâtre
Franco Fagioli — Sextus
Lucile Richardot — Cornélie
Carlo Vistoli — Ptolémée
Francesco Salvadori — Achille
Programme
Giulio Cesare in Egitto, le chef-d’œuvre lyrique du grand Haendel, investit le Théâtre des Champs-Élysées dans une mise en scène de Damiano Michieletto, et sous la direction de Philippe Jaroussky – avec les voix exceptionnelles de Gaëlle Arquez, Sabine Devieilhe et Franco Fagioli !
À peine les lumières s'éteignent-elles que la salle exulte : c’est une ovation sans pareille pour Philippe Jaroussky qui dirige ici son tout premier opéra, avec son ensemble de musiciens virtuoses Artaserse. La boucle est bouclée pour le contre-ténor français qui, en 1999, montait sur la scène du musée Grévin à l'âge de vingt-et-un ans pour interpréter son tout premier récital : les airs de Sextus, le fils vengeur dans Giulio Cesare. Cet opéra baroque en trois actes raconte l'histoire de César et Cléopâtre sous la forme d'une ode à la gloire et à la supériorité des Romains sur les Égyptiens. Jules César (Gaëlle Arquez), vainqueur de l’Égypte, est imploré par Cornélie (Lucile Richardot), femme de son ennemi Pompée, d’épargner son mari. Alors qu’il y consent, Achille (Francesco Salvadori), serviteur de Ptolémée (Carlo Vistoli), roi d'Égypte, arrive avec la tête de Pompée, tué sur ordre de son souverain pour faire une faveur à l’empereur romain. Choqué par la lâcheté de cet acte, César promet de faire justice, tandis que Sextus (Franco Fagioli), fils de Pompée, est rongé par le désir de vengeance. De son côté, Cléopâtre (Sabine Devieilhe), sœur de Ptolémée, voit dans ce conflit une opportunité de s'emparer du trône d'Égypte. Elle entreprend de séduire César dans le but de le manipuler, mais les deux tombent fous amoureux. Commence alors un jeu de vengeance, d'amour et de politique aux retombées dramatiques, guidé par les fils divins et dangereux des trois déesses Parques…
Image © Vincent Pontet